On reste dans l’univers Beatles, mais on revient à New York qu’on avait quitté pour parler du concert de McCartney, mais aussi fêter le 200 ème article de ce blog avec ‘THE’ titre originel, fondateur… The House of the Rising Sun. Cette maison du soleil levant devait être paumée quelque part à la Nouvelle Orleans. Loin, encore plus loin, se trouve le Dakota. Le Dakota Building, lui, a été construit à New York, Manhattan au 19ème siècle. Tellement loin et isolé du centre de l’époque, qu’on lui donna ce nom de Dakota, état fédéral qui paraissait alors loin, loin, et isolé. Hahaha. Dans notre petit périple new-yorkais sur fond de lieux mythiques du Rock’n Roll, un passage au Dakota Building était de mise, dans la même foulée qu’un arrêt de mémoire au Strawberry Fields Memorial, pas loin, dans Central Park. Je fais pas une course à l’article pour l’article, je te mets donc un seul article pour les deux: Je suis comme ça.
L’immeuble est à la fois lugubre et majestueux, grandiose et un peu “recroquevillé”.
Pour tout dire, il n’est pas très Rock’n Roll, et on a du mal à figurer une pop star comme John Lennon dans un tel lieu. Il parait davantage correspondre à Tchaïkowsky, qui l’aurait habité avant même la fin de la construction, ou à Leonard Bernstein… Même sa pseudo figuration dans le film ‘Rosemary’s Baby’ de Polansky ne fait rien à l’affaire…
A jamais, le nom de l’immeuble sera lié à la destinée malheureuse (tragique pour faire “presse à sensation” ) de John Lennon.
Ce qui étonne, c’est la sobriété et le calme bourgeois qui règne autour du lieu du “drame”. Pas de groupies, d’attroupement, en fait, personne ou presque. Pas de fleur, pas de… non, rien. Rien ne rappelle ce sinistre 8 décembre 1980..
Après avoir demandé un autographe à Lennon vers 17h, un illuminé (pourquoi le nommer) revient plus tard dans la soirée et, lorsque le père de Sean Lennon sort de chez lui, il lui tire dessus. “I’m shot”, dira John Lennon… Le tueur avait semble t il déjà projeté de tuer John Lennon quelques mois plus tôt, avant de renoncer provisoirement… Le reste est fait divers, comme la longue liste de stars qu’il avait envisager de flinguer, comme James Taylor qu’il aborda en ville la veille, comme Bowie, qui jouait alors dans Elephant Man et pour lequel le mec avait pris une place au premier rang ou il aurait été assis à côté de Lennon…. Pour percevoir une once de rock culture, il faut traverser la rue et aller au Strawberry Fields Memorial, ou deux ou trois “clochards Célestres” gardent un petit peu le lieu en jouant de la gratte… un petit peu, mais pas trop, et n’arrivent pas ) empêcher deux trois connasses de se selfiser grotesquement en plein milieu de la mosaïque.
Du coup on quitte rapidement le lieux, qui n’a plus trop d’interêt depuis que Gary dos Santos ‘The Mayor of Strawberry Fields”, est parti rejoindre Lennon…
What a dismal place this building is.... To be true, it certainly is what we have in mind, that makes the feeling.
We come around, and in these times of all over "street commemorations" and flowers, tags and so on, in every place a dramatic fact has occured, the quietness of the place and lack of any sign of decembre 8th, 1980 seems so odd...
He who feels like a share of commemoration would like to go to Strawberry fields memorial, cross the street in Central Park. But here too, serenity and peace have long lived, Gary Dos Santos has passed away, no longer gaurding the place with his guitar, singing Lennon... And this stupid crowd of silly girls snapshoting "I've been there lol", standing with not an inch of respect right in the middle of the memorial...
J'ai écrit récemment
combien je considèreT.Rex comme plus représentatif du Glam Rock que Bowie.
Même si je dois à l'honnêteté de reconnaitre que David Bowie est peu présent
dans mon panthéon, "Mon Histoire du Rock".
Je dois saluer cependant l'artiste énorme, le
showman visionnaire.
On ne va pas faire ici un retour sur la carrière, une nécro exacte, pointue, obséquieuse (haha), mais un petit tour autour de ceux de ses titres qui m'ont marqué.
En effet, David Bowie est, entre tous, l'artiste complet
et non uniquement musicien, le plus représentatif de l'école artistique
britannique, née après la seconde guerre mondiale, qui consista à ouvrir les
cours d'art universitaires à l'art moderne, au Pop Art, sous toutes ses formes:
sous le vocable "Arts, Music and Design" ces cours intègrent Théatre,
mime, arts graphiques. L'enseignement est très avant-gardiste et pousse les
étudiants à explorer toute forme d'expression, y compris bien entendu les
musiques populaires. Il est pourtant parfois difficile de faire la part de ce qui tient du "génie créatif" de Bowie et de celui de ceux (!!!) qui l'entourent: Mick Ronson, avant tout, mais aussi Iggy Pop, Tony Visconty, Brian Eno, et tout eux auprès desquels il puise, d'une période à l'autre (Kraftwerk, le Velvet, et même notre Claude François indirectement, puisque ce titre lui inspire, par dépit (de n'avoir pas obtenu le contrat d'adaptation en anglais) utilisera al base mélodique pour "Life on Mars")
A ce titre les
britanniques ont toujours eu un esprit beaucoup plus ouvert, sans frontière
entre art populaire et art "intello", variété et pop, etc. Je me
souviens et l'ai déjà raconté, que dans les années 80 une de mes amies suivait
ce type de cursus à l'Université de Norwich, et l'un de ses sujets d'étude
était l'œuvre de Mike Oldield "Tubular Bells" écrite par celui-ci 5 ans
avant à l'age de 17 ans…
En hommage à ce
grand nom de l'histoire du rock, le premier morceau qui m'ait marqué à sa
sortie au point que je me souviens très précisément de moments (la fameuse
madeleine de Proust) associés à ce morceau sublime, est Ashes to Ashes, sortie
en 1980. On préparait le BAFA dans la triste ville de Lievin, Ashes to Ashes
était je crois le slow qui peuplait nos soirées, nous cherchions tous à séduire
une nana qui semblait préférer ses propres copines, et nous ignorait
copieusement. Le clip qui accompagnait le morceau, que je ne découvrirai que
dans l'année qui suivi, préparait la New Wave et voyait apparaitre un gars dont
on reparlerai et qui aller marquer l'époque: Steve Strange. Bowie quittait le
Glam et les 70's pour inaugurer les années 80.
C'est ensuite China Girl qui vient à ma mémoire; titre de 1977 écrit pour et par Iggy Pop, à Hérouville, revisité en 1982, j'en ai déjà parlé
ici. Paru sur l'album Let's dance, je
vais donc m'attarder deux minutes sur le titre éponyme. C'est probablement l'un des titres et des albums les plus
faciles, les plus "commerciaux" comme on dit par chez nous, les moins
créatifs de Bowie, mais c'est aussi à l'époque un énorme succès, et la preuve
que l'artiste est décidément à l'aise dans chacun des styles qu'il décide
d'apprivoiser. C'est aussi celui ma période londonienne…
Mais la période la
plus innovante dans son œuvre, précède tout cela: en particulier la période
Ziggy Stardust, mais aussi Hunky Dory (Life on Mars) Station to Station
(TCV15), la suite et les années 80 me paraissent nettement moins étonnantes et
innovantes.
On trouve dans chaque album au moins un titre marquant, mais je
n'arrive tout de même pas à porter Bowie au rang auquel le mettent ses
inconditionnels.
Il reste que Bowie
était sans conteste un maitre dans l'art de se mettre lui-même en perspective,
de conceptualiser sa création au-delà de la seule composition musicale. Est-ce
Bowie ou Ziggy Stardust? La mise en abime est gigogne, de David Jones à Aladin
Sane… au point de mêler au plus profond le personnage et sa création. La sortie
de son dernier album, deux jours avant la mort de l'artiste, semble évidement
devoir être rapprochée de la fin décidée de ses multiples personnages…
Pour finir, David Bowie admirait Jacques Brel, et fit d'ailleurs de la traduction d'Amsterdam par Mort Shuman l'un de ses titres favoris; Il chercha dans les années 70 à rencontré Brel à Paris. Ce dernier aurait, dit-on écarté cette demande pour des "raisons" pas tellement à l'honneur gars... l'ouverture d'esprit ne semblaient pas le fort du bonhomme... Rumeur? Réalité? Who knows...
DAVID BOWIE
2016 will sadly stamped by too many death in Rock’n Roll, and noticeabily by David Bowie’s.
I’ve allways thought that Bowie’s fame and glory was a bit over estimated by a hadfull of posh fans, claiming he was the creator of… many waves, styles, where it seemed to me he, with talent and faith, was a cataliser of thinks he found here and there: In Lou Reed’s Velvet (and in Warhol’s Factory), in T Rex’s Glam, in Iggy Pop “dementia”… Bowie’s great talent, and we sadly saw this in 2016, was in acting his own life as if a movie character (a bit like french Serge Gainsbourg did).
One year after his death, the faith and attraction power of David Bowie remains intact.Even if the “anniversary” may appear a little bit orchestrated by marketing geniuses, fans activity on social networks is just tremendous.
I’va allready said that in matter of Glam Rock, I consider T.Rex as a more accurate representative of the kind than David Bowie was.
Fans will object that he not only is to be considered as a Glam Rocker, but more genaraly as a Rocker, as the 80’s Icon.
In the french version of this post writen one year ago, I assumed that Bowie, a great talent, a complete artist and a creative and complete showman, aslo had the great hability of choosing his artistic surrounding, the people auround him: First of all may be Mick Ronson, but of course Tonu Visconti, Brian Eno, and of course Iggy Pop…
Bowie also, has a tremendous hability of caption of what’s is going to be in the mood, just before it really is: Taking inspiration in The Velvet Underground, in Kraftwerk, in Punk and synthecising it into something which is going to be New Wave….
He also is the “product” of british post war art and culture education.
As a result David Bowie remains as one if any artist able to set his own artistic life in a perspective where the man himself disapears behind the image(s) he has created. Ending whith a long time enigma: Was he conciously preparing and scenerizing his disparition with the las album and Lazarus?
Bowie seul règne dans les mémoires quand on évoque le Glam Rock, et il me semble que c'est un peu injuste.
Je prends donc le sujet et Mon Histoire du Rock va tâcher de vous donner envie d'écouter ce groupe!
Difficile aujourd'hui d'imaginer le succès énorme que ce groupe a connu au tout début des années 1970. On compare presque, à l'époque, T.Rex aux Beatles!!! (parrenthèse, je vous rappele qu'on a fêté Rubber Soul cette semaine!)
Si si si!!! Il faut dire que ces derniers se sont séparés en 1969 et que la place est libre, pour Marc Bolan et son groupe!
Formé en 1967, le groupe est alors d'influence folk, un brin ésotérique sans doute pas très loin d'un Magma par exemple. Cela ne tient pas très longtemps, et c'est sans doute John Peel, l'animateur phare de la BBC, qui poussera Marc Bolan à faire prendre à T.rex ce virage "Glam".
En 1971 T.Rex sort Electric warior, puis The Slider, qui lancent la vague "Glam Rock". Le groupe est produit par Tony Visconti, qui produit également David Bowie…. On reste en famille.
Ceux qui lisent un peu ce blog savent que selon moi, le Glam est pour partie à l'origine de la New wave de nos années 80. C'est dire l'importance que je donne à T.Rex, que je mentionne peu souvent pour ne pas passer pour un has been trop irrécupérable…
Cette scène Glam, ce "courant", dans lequel on retrouvera Bowie, évidement, mais aussi Queen, compte également Elton John dans ses rangs.
On sait ici que je considère Elton John pour bien plus que le rôle de vieux chanteur de variété dans lequel beaucoup l'ont laissé choir:la preuve dans ce "Children of the revolution", dans lequel vous ne manquerez pas d'apercevoir aussi Ringo Starr:
Children of the revolution sera repris entre autre par Pete Doherty Mais je me souviens surtout de "Get it On", évidement, écouté sur les routes du Vexin, où nous passions les week ends, pas très loin du lieu où T.Rex avait enregistré l'album suivant, 'the Slider'.
Le Glam rock était déjà tombé dans l'oubli. C'est l'année ou Marc Bolan, se tue en bagnole, T.Rex meurt avec lui. Reste Bowie, "évidement", et sans doute un peu Queen, tandis qu'Elton John s'éloigne des frontières du rock. En France, Au Bonheur des Dames s'inspirera du Glam.
Marc Bolan était en train de se rapprocher du mouvement Punk, il n'aura pas le temps d'aller très loin en ce sens…
Le pub rock (dont nous a parlé l'ami "ça dépend des jours" (voir le lien)) aura donc eu raison du Glam? À moins donc que la new wave, quelques années plus tard, ait assuré une suite?
Un cher Ami et fidèle lecteur, qui est aussi camarade d'évasion musicale (c'est bon, pour le cirage, Patrick? Tu ne rougis pas trop?) me taquinait récemment sur l'année 1979. Je pourrais selon lui considérer les titres de ces année-là comme trop récents.. Et donc nuls.
Tu oublies que 1979 est l'année de mes 16 ans, mes années Lycée, les années Feed Back de Bernard Lenoir qui nous a tout (ou presque) appris!
Mis au défi, je vais me livrer ici à un inventaire nécessairement incomplet de l'année 1979. Nous allons nous balader parmi (comme écrivait Frédéric Dard, que je lisais beaucoup à cette époque-là).
Un autre camarade, dont je suis le lecteur, me dit se documenter sur le son des early 80's pour un prochain ouvrage; Marc, puisses-tu trouver ici quelques souvenirs de cette année 1979 où nous avons partagé les bancs d'un Lycée de Versailles.
Ce sera sans doute amusant de comparer l'avis qu'on s'en faisait, à l'époque, et le regard qu'on y porte aujourd'hui. Chacun pourra commenter en bas de page.
1979 est une année charnière: coincée entre le Punk qui devait tout remettre à plat et crachait sur le Rock'n Roll, et la New Wave qui le réinterpréterait en usant des mêmes codes.
1979 est aussi une grosse année pour la disco, que le Rock peinait à étouffer (voir déjà "Goodbye Sister Disco" des Who en 1978..d'autres titres ci après partagent la même rage). C'est aussi l'année que choisit Elton John pour une tournée mondiale avec Ray Cooper, qui les mènera en URSS: Je garde intact et ému le souvenir de ce reportage, et du magnifique Bennie and the Jets
L'opposition rock disco tourne parfois au cirque, comme en juillet à Chicago (j'avais posté sur Facebook des images de la DDN, Disco Demolition Night, où chacun devait apporter ses vynils de Disco pour les faire littéralement sauter lors d'un spectacle dans un stade!
Mais c'est une année ou je pensais trouver Queen, les Wings (que je n'aimais vraiment pas), et où je ne pensais pas trouver déjà les chers Blues Brothers…
C'est aussi l'année de Grease et de Starmania, je juge que leur place n'est pas ici.
On va le voir, le Rock s'efforce de résister, avec parfois une véhémence dans le propos et le titre, au disco, omniprésent.
On y va, façon éphéméride (quoi mes rides, qu'est-ce qu'elles ont mes rides): J'avoue avoir eu besoin de l'aide de Wikipedia et autres sources web, pour dater mes souvenirs et les cadrer dans les limites de 1979.
Que ces sources soient ici remerciées, m'évitant d'introduire dans la liste un 'Bicycle Race' de Queen, et d'oublier les Blues Brothers que ma mémoire faisaient naître autour de 1980, 81, par exemple: Il fallait pour l'exercice rester en 1979.
Janvier: Ça commence "mal" pour le Rock, avec Village People YMCA Mais ça commence bien avec Dire Straits "Sultans of Swing" Entre les deux, Blondie "Heart of Glass", dont j'ai déjà parlé sur ce blog. Elvis Costello (armed forces) Accident will Happen, un rock énergique et teinté de beat new wave.
Février: Rod Stewarts, qui était mieux inspiré lors qu'il était leader des Faces, succombe à la mode disco et sort 'D'ya think I'm sexy' , qu'on entendra jusqu'à plus soif. Les Bee Gess sortent "Tragedy" Février est donc dramatiquement disco The Blues Brothers relèvent le niveau - Soul Man
Mars:
Supertramp sort Breakfast in America Bob Seger vent debut contre le disco: Old Time Rock'n roll Gainsbourg sort l'album reggae "aux armes et caetera", en s'entourant des musiciens de Bob Marley
Avril: Amii Stewart Knock on wood, en plein disco, une pépite? Telephone, Crache ton venin. Le début de la fin
Mai:
The Undertones Teenage Kids ELO Discovery (very disco, faut l'avouer) Kiss I was made for loving you: t'en veux du kitch? Earth Wind and Fire Boogie Wonderland Trust sort son premier album et affiche sa filiation avec AC/DC (reprise de Ride On)
Juin: Joy Division Unknown pleasures The Cure Three imaginary boys (et Boys don't cry !!) The Cars Let's go, le 12 juin. On a complètement oublié The Cars Quelle erreur!! c'était en plein à la charnière rock/new wave. Candy-O, quelle pochette, Blondie n'a qu'à aller se .. Rhabiller… (souvenez vous Just What I needed en 1978..) Pat Benatar ou la vache, ça me rappelle un truc très très très précis!! (Heartbreaker, I need a lover) Robert Palmer - Bad Case of Loving You. Il sera ensuite plus "New Wave".
Juillet: AC DC Highway to hell: le groupe devient populaire, lâche un peu le Blues rock pour aller vers un rock FM plus consensuel, mais ici avec maestria! B52'S rock lobsters Boomtown Rats I don't like mondays, moi j'aimais les Boomtown Rats.(Sortie du Walkman de Sony)
12 juillet : à Chicago, la Disco Demolition Night manque de dégénérer en émeute.
Aout: Pop Musik (M, mais pas celui que vous croyez) The Knack My Sharona Foreigners - Dirty White Boy, rock pur et dur qui parle d'Elvis Presley.. Neil Young Hey Hey My MY (Rock'n Roll can never die), comme quoi ça inquiète tout le monde!
Septembre: Sugarhill Gang Rapper's Delight premier tube hip hop? Led Zeppelin In Though th Out Door, les héros sont fatigués? Gary Numan The Pleasure principal: La new wave sort de son cocon, façon electro-pop. Du Krafkwerk léger, en quelques sortes. Sniff'n the tears - Drivers Seat Buggles Video killed the Radio Stars
Octobre: Rickenbacker en bandoulière: Tom Petty and the Hartbreakers sort Refugee: encore un oublié! Fleetwood Mac Tusk Blondie Eat to the beat (Atomic) The Police second album Regatta de Blanc (Roxane, Walking on the Moon, message in a bottle) Prince I wanna be your Lover Status Quo Whatever you want, bon gros rock puissant, là encore oubliés aujourd'hui
Décembre: The Clash London Calling, à tort considéré comme album Punk: c'est du rock mes amis. Du bon. Jacques Higelin Champagne pour tout le monde et Caviar pour les autres... , enregistré en partie à Herouville (95).
Qui plus que Mon Histoire du Rock peut se délecter d’une alliance comme celle de Frantz Ferdinand avec Sparks ?
Et pourquoi ? Nous allons essayer ici d’y répondre.
FFS, l’entente de deux mondes, l’ancien et le nouveau : Les américains de Spark, nourris au rock (un peu) acid(e) de la côte ouest, « retourneront aux sources » et connaitront leurs premiers succès (This town ain’t big enough for both of us) (mémorable, je vous le recommande) en Grande-Bretagne, avant d’inspirer le glam rock et la New Wave, allant jusqu’à travailler (entre autres) avec Erasure, et donc Vince Clarke (clin d’œil à un fidèle lecteur de ce blog).
C’est dans cette période que Mon Histoire du Rock croise Sparks, en 1980, (When I’m with you). L’exubérance glam n’est pas très loin, l’electro de Kraftwerk non plus.. On va y revenir.
Franz Ferdinand, eux, font en quelques sortes le chemin inverse, de leur Ecosse natale vers les sunlight d’Hollywood, non sans avoir auparavant enchanté la vieille Europe de leur grain de folie communicative… Il se dit que c’est à Los Angeles que Frantz Ferdinand convainc Sparks de faire un bout de chemin en commun : j’y étais pas, je n’irai pas sur ce terrain « peopolisant ».
FFS, un grand écart chronologique forcément agréable à Mon Histoire du Rock :
Résumons : L’histoire « première » de Sparks, c’est la fin des années 70, le cynisme et la désillusion, l’humour froid et les débuts de l’electro rock. Un relatif passage à vide fait craindre que le groupe restera avec « This Town (etc) » un one hit wonder :
Mais pas du tout ! le groupe renait en quelques sortes au début des années 80, entre DEVO et glam rock, pour «Terminal Jive », un 33 tours qui contient « When I’m With You »… Superbe. J’écris « en quelques sortes » parce que Sparks a sorti entre 1974 et 1980 en gros un disque par an, ce qui est somme toute déjà pas mal. (ou pas bien, parce que y a de l’oubliable dans cette discographie marathonnienne…).
Franz Ferdinand ne se revendique d’aucun « courant » du rock, et semble avoir assimilé pas mal de styles pour créer le sien. A ce titre, et pour l’exemple, le (génial) clip du génial « Take me Out » est éloquent et fourmille de clins d’œil, et pas seulement à celui de "When I'm wirth you...)…
Cette originalité, qui s’enracine autant dans les 60’s que dans les 80’s, rend somme toute assez naturel le rapprochement avec l’esprit composite et iconoclaste des Sparks.
On comprend donc bien pourquoi les deux groupes ont décidé de travailler ensemble, mêlant leur t leur cynisme, leur dérision et leur talent.
Et Mon Histoire du Rock aime décidément beaucoup !
Fade to Grey , le feeling d'une époque flippante...
Encore un représentant emblématique du son des années 80. Visage, l’un des (rares) groupes qui, d’un seul titre, ont marqué les esprits, et indiqué le chemin…
Ceux qui ne comprennent pas ce qu’est un « one hit wonder » vont comprendre : Visage, avec Fade to Grey, est un one hit wonder.
Un premier titre au succès planétaire, gigantesque et puis… plus rien.
Enfin, plus rien. Enfin, je suis dur. Plus rien de marquant, de significatif, de successful.
Fade to grey est le second single du groupe, après une reprise de « In the Year 2525 », qui, déjà, donnait le ton.
Cette reprise positionne en 1979 les ingrédients de ce que sera la New Wave, et en particulier le courant « Neo Romantics ». Le style de la reprise, bien sûr, ce ton de voix froid qui se mêle à la dureté sèche des « instruments » électroniques et effets de réverbération et autres Vocoders…
Mais le choix du morceau (hérité des années psychédéliques post summer of love) n’est pas innocent, et les paroles résonnent comme le manifeste de ce qui sera bientôt la New Wave, en abordant avec fatalisme le devenir de l’humanité…
Fade To Grey est aujourd’hui considéré comme le premier titre New Wave, l’initiateur.
Sans surprise, ce morceau vient compléter l’argument que portait le premier succès de Visage, en ce qu’il porte et exprime les valeurs androgynes, l’émergence du mouvement Gay, que porteront également Culture Club, Bronsky Beat, Soft Cell et bien d’autres.
Ce qui passe aujourd’hui pour une froide ballade pop, résonnait alors de la glaciale angoisse de la guerre froide, et marquait l’angoisse dans laquelle la jeunesse des années 80 allait se débattre, s’ébattre, entre Cruise missiles et Sida, loin du summer of love… La bande son de ces années là serait glacée, entre Depeche Mode et Ultravox, OMD et The Cure.
Visage avait donné le ton, et on regrettait alors que le groupe aille pas plus loin, et en reste à ce « seul » succès… Mais les gènes de Visage seront en partie transmis à Ultravox!!!
Steve Strange, après avoir un temps tourné du côté des Punks, s’était rapproché des mouvances qui émergeaint, et se chercheaint, sur fond d’androgynie, de rythmes synthétiques et de looks exubérants. Bowie avait donné le ton, ils perpétuent le genre. On se souvient évidement de Boy Georges et Culture Club (pas très rock, mais très « neo romantic », d’Ultravox… et de Visage !! Ce courant se cherche dans les années 1979 1980, de « Futurists » à « Cold Wave », entre disco futuriste, electro-pop, rock industriel, avec un apport déterminant du punk (en partie grâce à Steve Strange, d’ailleurs). Au point de s’auto proclamer « Positive Punk », avant de devenir « Neo Romantics », tant le look, inspiré comme on l’a vu, par le Glam Rock, Roxy Music et Bowie.
L’épicentre du courant londonien est à Soho, ancien territoire glauque de Londres, non loin de Covent Garden qui n’est pas encore le lieu chic en 1979 termine sa reconversion avant de devenir un endroit chic et branché : Ce n’est plus le grouillant marché central de Londres que Hitchock décrit dans Frenzy !!! Un club en particulier, le Blitz Club verra naitre ce courant, et les groupes qui le portent : Visage, évidement, puisque Steve Strange est aux commandes du lieu, Ultravox tout près de Visage puisque le line up de l’un provient de l’autre. Mais aussi Spandau Ballet, pour lesquels le Blitz Club sera un peu ce que le Cavern sera au Beatles...
En 1982, l’endroit sera devenu select, réservé à une élite, n’y avaient accès qu’un happy few, au look forcément exubérant, glam, sévèrement filtrés à l’entrée par Steve Strange himself.
On parlait, ces derniers temps, d’une possible reformation de Visage, espérant quelque chose de plus convainquant que les précédentes tentatives…
Fade to grey, the feeling, the manifest of 80’s fears. The birth act of New Wave.
Visage, with Fade to Grey, is amongst the bands who, with one and only hit, produce a shock, and remain in everyone’s memory for ever.
If some of you don’t know what we’re talking about when we mention ‘one hit wonder’… well, Visage, Steve Strange’s group, is, with Fade to grey, a One Hit Wonder. The song is a worldwide hit, and gives hope for a great career for Visage, but.. The hope will be deceived. Steve Strange had many other things to accomplish.
Fade to grey actually is the second hit for Visage, the first being a cover of Sparks “In the Year 2525”, which was showing the way and anouncing the tone of the 80’s, giving the receipe for a New Wave hit:
Cold voices, synthetic instruments, vocoders, reverbs… The choice of Sparks song, too, was a hint, a clue of what will be the spirit of the 80S: What sounded then as a cold pop ballad was indeed writen in the shadow of cold war, the fear of cruise missiles and world war III, and, far from the summer of love, Aids…. The 80’s soundtrack was going to be frozen, somewhere between Depeche Mode and Ultravox, OMD and the Cure…
Visage had anticipated, and gave the tempo. A pity the band did not go further… But the DNA was to be transmitted to Ultravox!!
Steve Strange, after a Punk period, became a leader for a emerging wave. Founding roots somewhere between No Future and pessimistic resignation, androgynism and necessity to hide behind a mask. An outrageously sophisticated appearance was the key: The movment, one time self called “Positive Punk”, became “Neo Romantic” due to the look very inspired by Glam rock, Roxy Music and Bowie, and more of this by 19th century fashion.
The center of New Romantics night life is Soho, Covent Garden: No more the “frightening” market place described by Hitchcock in Frenzy, but not yet the fashionable place it is nowadays.
Around there, Steve Strange establishes “The Blitz Club”, place of birth for the Neo Rmantic wave (and soon the New Wave itself): Visage of course, Ultravox (its line up issued mainly from Visage), but also Spandau Ballet (The Blitz Club will be for Spandau ballet something close to the Cavern for The Beatles…).
In 1982, when I arrive in London, the Blitz Club has became a very very selective and elitist place. Steve Strange himself was used to come at the door and only let in the more exuberant-clothed people.
Pour nous, le Velvet Undergroud représentait un espèce d'OVNI,
c'est à dire qu'on en parlait comme d'un truc dont on reconnaissait l'aura sans en comprendre bien la raison. Après tout, Femme Fatale, l'un de leurs titre phare, ne cassait pas vraiment des briques...
Je me souviens qu'on le chantait, d'un air entendu, avec, entre autre, Marc L.., à la cafet' ou dans le pub du "Middlesex Polytechnics" où nous étions allé étudier dans la banlieue de Londres..
C'était dans les années 80, nous avions 20 ans et les excès, les délires de ces ainés, ce courant Pop-Art, Psychédélique nous paraissait exotique, mystérieux et un peu démodé....
Mais le Velvet Underground, et Lou Reed, revêtus de l'aura artistique d'Andy Warhol, ne nous semblait pas avoir l'importance extraordinaire qui lui sera attribué par la suite. Beaucoup, à commencer par Bowie, Brian Eno et sans doute Iggy Pop exprimeront l'influence qu'avait eu pour eux ce groupe devenu culte, sans doute moins par la création musicale que par une sorte de "posture artistique".
Bref, on apprend ce soir le décès de Lou Reed, figure emblématique de la scène rock New Yorkaise des années 60/70, proclamé inspirateur du mouvement Punk, mais surtout sans doute l'une des étoiles filantes de l'auto destruction, comme le rock en a produit beaucoup, d'Iggy Pop à Daniel Darc, de Gainsbourg à Bashung, de Brian Jones à Janis Joplin...
L'authenticité artistique est-elle à ce prix?
For us all, Velvet Undergroud was some king of UFO, something we’d heard of, of which aura we’d new of, withour really knowing why, how, by whom… After all, Femme fatale was not such a tremendous song, either…
I remember singing it, with a face full of undermeanings, with one of my class mates Marc L… at Middlesex Polytehcnics, London NW5, in the university pub, or during lunches (hmmm… those crumbles and custard!).
We were in the 80’s, we were 20. All that was going with Pop-Art, psychedelism, sex liberation seemend so far, so exotic and so old-fashioned…
As a matter of fact, Lou Reed, and with him the Velvet Undergroud, even held high by Andy warhol’s “prestige”, did not appear to us as mythic as does nowadayw. I’ve often thought that Bowie, Iggy Pop and Brian Eno were using (abusing) Warhol’s image and paternity in some sort of a posture…. And were not that close nor that accepted in “the Factory”….
Anyway, Lou Reed, pretty much like Daniel Darc, Serge Gainsbourg, Alain Bashung, Jim Morrison, Brian Jones and Janis Jopli, appear to be of a kind of shootng star that melted art, discontentment, self destruction.
Is that the price to pay for authenticity?
China Girl... Tube des années 80, l’un des deux qui marquent le retour de Bowie surfant opportunément sur la New Wave.
Après tout, il avait anticipé le style et peut donc passer pour un précurseur des Néo-Romantics, new wave, cold wave, et de la mode androgyne des 80’s...
L’autre titre est bien entendu Let’s Dance, mais là n’est pas le sujet.
Bowie, « star incomprise » des années 70, adulé par quelques « happy few ». Pour ma part j’ai toujours trouvé un peu snob ceux qui le montaient en épingle…
Au début des années 80, il revient donc, d’abord avec le fameux « Ashes to Ashes »... C'est LE slow de 1980, espèce de comptine faisant référence aux personnages de ses « concepts albums », ce titre apparait comme une volonté de tourner la page des années 70 : Bowie le décrit comme une épitaphe aux années hippies… Bien plus qu'Angie ou Hotel California, c'est l'usine à drague de l'époque!!
Arrive donc le Bowie-New Wave, visiblement très à l’aise au milieu des plus jeunes mais aussi grimés que lui.
China Girl semble lui « aller parfaitement », et pourtant…
...Ce titre est une reprise… d’un morceau d’Iggy Pop!!!!
Bowie a produit "L'iguane' dans les années 70 (en 77, précisément, à l’ époque où ce dernier était près de sombrer dans les démons « traditionnels » (sex& drugs &…). Vivant comme un clochard, addict à l’héroine, le « Parrain du Punk » est au plus mal. Bowie le tire d’une déchéance certaine, l’entraine en tournée à Berlin, et produit ses albums, dont "Low", où figure « China Girl ». Curieuse "alliance" que celle du dandy du rock, clean parmi les clean, et du plus destroy des destroys...
Pour être franc, la version d’Iggy Pop n’est pas terrible… en tout cas, très très grunge, très garage, très brute.
La version de Bowie, à minima, rappellera ses 18 ans à ma gégégénération.. « Détail » pour fans de guitaristes d’exception, c’est Stevie Ray Vaughan qui tient ‘le manche’ !!
Mais qui est cette China girl « oh baby just you shut your mouth…. ». Eh bien voilà, vous allez voir, le monde est tout petit:
La version d’Iggy Pop est enregistrée… en France, dans les mythiques studios du mythique Château d’Hérouville (95), où Bowie avait ses habitudes. Parmi les « locataires/squatters », la « famille Higelin », c’est-à-dire M Jacques « eh, c’est le Concorde hahaha » Higelin, Madame Sa Dame (Kuelan Nguyen de son vrai nom), et sans doute leur fils mais bon.
C’est là qu’Iggy tombe raide dingue de cette jeune femme, lui fait une cour assidue et suffisamment lourdinque pour qu’elle l’envoie gentiment balader « she says shhhhhhhhhh ».
…Non mais.
Il en reste une chanson plutôt sympa, quelque chose me dit qu’un groupe de vielles pierres pourrait être tenté par une reprise…
Remember this tune?:
At the end of the 70’s David Bowie is still trying to find his public, his great sucess. His trilogy, partly recorded in Berlin, partly made in France’s then Place to be, I mention Herouville “Honky” Chateau, he pains encountering a great, big success. A success that would make him a recognized Rock Star. A success that would make his fame go further the group of unconditionnal fans.
In the early 80’s, he records “Ashes to Ashes”, a slow made for teenagers to pick up (remember??). Bowie there seems to indicate he’s going to turn his back to the 70’s and the creatures he’s invented, and enter the 80’s, not in a shy way…
And there goes “Let’s dance”, an album right in the mood of the time: light, beaty, punchy and not very deep…. On the LP, a track thaht seem to fit Bowie perfectly: China girl. A hudge hit for him. His hudge hit?
Bowie seems to get rid of Glam, sophisticated sound, music and production, and to do it the easy way, half disco, half jazzy, rather easy listenning, but still entertaining. On the LP, Let’s dance,
Well but… China Girl is not a Bowie song!
Remember Bowie and Iggy Pop being great friends, to a extend Bowie ends up saving Iggy Pop from drugs addictions and, really “nursing” him, and producing his album LOW in Berlin…. On which album stands China Girl, the Iggy pop way. Garage, rough, grunge: not so “dancing”… not very “80’s”. But true.
So who is this woman “China Girl” that makes Iggy and Bowie “shut your mouth”?
You have to go back at a time, slightly before Berlin period, when Bowie (with Tony Visconty and… Iggy Pop), are in Herouville (France) in this then famous studio/chateau (see somewhere on this blog for more info).
There, in this place where Pink Floyd, The Gratefull Dead, Elton John, Marc Bolan amongst others, have their habbits and come to record their albums in a cosy manoir (and drink good wines too), live a french “hippie”, future great figure of the french Rock scene named Jacques Higelein. He lives here, in, the “bergerie”, and eventually records tracks for would be LPs. He lives there with a young lady called Kuelan Nguyen… Iggy Pop falls in love with the lady, and hurries her to live “the little frenchie” and depart with him.
She says “Shhhhhh”… says the story.
And this gives us one of the major tracks of the 80’s, as far as dance floors are concerned!