vendredi 14 décembre 2018

Dakota Building, New York, 8 decembre 1980

Dakota Building, New York, John Lennon

Dakota Building, New York, 2018


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On reste dans l’univers Beatles, mais on revient à New York qu’on avait quitté pour parler du concert de McCartney, mais aussi fêter le 200 ème article de ce blog avec ‘THE’ titre originel, fondateur… The House of the Rising Sun

Cette maison du soleil levant devait être paumée quelque part à la Nouvelle Orleans. 

Loin, encore plus loin, se trouve le Dakota. 

Le Dakota Building, lui, a été construit à New York, Manhattan au 19ème siècle. Tellement loin et isolé du centre de l’époque, qu’on lui donna ce nom de Dakota, état fédéral qui paraissait alors loin, loin, et isolé. 

Hahaha. 

 Dans notre petit périple new-yorkais sur fond de lieux mythiques du Rock’n Roll, un passage au Dakota Building était de mise, dans la même foulée qu’un arrêt de mémoire au Strawberry Fields Memorial, pas loin, dans Central Park. 

Je fais pas une course à l’article pour l’article, je te mets donc un seul article pour les deux: Je suis comme ça. L’immeuble est à la fois lugubre et majestueux, grandiose et un peu “recroquevillé”. Pour tout dire, il n’est pas très Rock’n Roll, et on a du mal à figurer une pop star comme John Lennon dans un tel lieu. Il parait davantage correspondre à Tchaïkowsky, qui l’aurait habité avant même la fin de la construction, ou à Leonard Bernstein… 

Même sa pseudo figuration dans le film ‘Rosemary’s Baby’ de Polansky ne fait rien à l’affaire… A jamais, le nom de l’immeuble sera lié à la destinée malheureuse (tragique pour faire “presse à sensation” ) de John Lennon. 



Ce qui étonne, c’est la sobriété et le calme bourgeois qui règne autour du lieu du “drame”. Pas de groupies, d’attroupement, en fait, personne ou presque. Pas de fleur, pas de… non, rien. 

Rien ne rappelle ce sinistre 8 décembre 1980.. Après avoir demandé un autographe à Lennon vers 17h, un illuminé (pourquoi le nommer) revient plus tard dans la soirée et, lorsque le père de Sean Lennon sort de chez lui, il lui tire dessus. “I’m shot”, dira John Lennon… 
Le tueur avait semble t il déjà projeté de tuer John Lennon quelques mois plus tôt, avant de renoncer provisoirement… Le reste est fait divers, comme la longue liste de stars qu’il avait envisager de flinguer, comme James Taylor qu’il aborda en ville la veille, comme Bowie, qui jouait alors dans Elephant Man et pour lequel le mec avait pris une place au premier rang ou il aurait été assis à côté de Lennon…. 

Pour percevoir une once de rock culture, il faut traverser la rue et aller au Strawberry Fields Memorial, ou deux ou trois “clochards Célestres” gardent un petit peu le lieu en jouant de la gratte… un petit peu, mais pas trop, et n’arrivent pas ) empêcher deux trois connasses de se selfiser grotesquement en plein milieu de la mosaïque. Du coup on quitte rapidement le lieux, qui n’a plus trop d’interêt depuis que Gary dos Santos ‘The Mayor of Strawberry Fields”, est parti rejoindre Lennon…