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samedi 19 octobre 2013

Au sujet d'Eric Burdon, (the Animals, War, et tant d'autres) Bluesman parmi les Bluesman

Read about Eric Burdon !


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Eric Burdon @ Paris Olympia 0ctober 8th 2019 #monhistoiredurock

Un article, une interview à lire sur



http://blues.gr/profiles/blogs/a-conversation-with-pioneer-of-rock-culture-eric-burdon-the


Eric Burdon, "voix" inoubliable et incontournable de la "British Invasion", loin du star system des Beatles et des ego-trips stoniens, préférant sans doute explorer, infatigable, les voix du blues.

"if it's not about music, its bullshit."...


Un jour, j'irai écouter Eric Burdon en live!!!


dimanche 2 juin 2013

The Blues Brothers le Film, la Musique, et l'esprit, surtout.

THE BLUES BROTHERS


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The Blues Brothers.... 

Le meilleur film Rock'n Roll? l'esprit de la Soul et du Blues,  The Blues Brothers. 

Ma soeur m'avait dit d'aller voir ce film. J'étais en première - en terminale? Bref, à l'époque les conseils de ma soeur.... 

Je boudais le film. 

Comme beaucoup de monde, je m'imaginais un film bouffon, une énième comédie débile vaguement fondée sur un prétexte musical, un Grease, un American Graffiti. 

Je boudais le film à l'heure des Quadrophenia, Tommy et autres The Wall,. (Promis, finie l'anaphore). 

Arrivant à Londres, pour deux années mémorables, un copain me poussa à aller voir ce film quand il entendit...ce qu'il y avait sur mes K7... 

Mais il fallut qu’un soir, alors que nous étions chez des copains de promo, à une soirée, un petit groupe de jeunes Mods anglais tapent l’incruste 

– Ding dong, We’re just here for a couple of minutes, virent le 33T qui tournait, le remplacent par celui qu’ils trimbalent avec eux (The Blues Brother’s Soundtrack) sans la pochette, piste 4 (ne cherchez pas…) Shake Your Tail Feather du Genius (Ray Charles). J

e crois que je suis allé voir le film en late night le week end suivant. 

Ce film culte donc, n'en déplaise au Blaise mal à l'aise sur lequel pèse la honte d'avoir boudé le film à ses 18 ans, ce film (de J Landis, qui signera ensuite entre autre le clip de Thriller) est en réalité un hommage ENORME de deux gagmen américains au Blues, et la dernière occasion de voir une prestation (et de la conserver grâce à ce film) de quelques géants du blues: 
Au départ, il y a le SNL, Saturday night Live, émission de divertissement dont les débuts remontent au milieu des années 70. Canal + s'en inspira forcément pour Nulle Part Ailleurs, tant le duo De Caune - Garcia semble copié sur le duo Dan Aykroyd-James Belushi. Ce duo donc (l'américain) compose chaque soir des sketches, saynètes, déguisés, chansons... 

Ils créent deux personnages "récurrents", qui prennent vie au long des émissions, les frères Jake et Elwood Blues: 

Les Frères Blues! 

Déjà, parmi les musiciens qui accompagnent leurs prestations, des anciens de la maison de disque Stax (Memphis), oui, des anciens de Booker T and the MG's !! Donald "Duck" Dunn, bien sûr, et aussi Steve Cropper. 

Au fil des soirées où apparaissent les frères Blues, et grâce à la ferveur des deux "frères" pour conserver la mémoire du blues originel, germe le projet de monter un groupe, sortir un disque et tourner... Entre 1978 et 1982, ce sera le succès. Le film, donc, ponctuera cette aventure en 1980, et sera l'occasion de voir en situation (car ils jouent un personnage du film, qui soudain se met à chanter!), une ribambelle de stars de la soul et du blues, la plupart oubliées: cherchez, vous trouverez. 

Par exemple, Cab Calloway (chef d'orchestre du mythique Cotton Club), inoubliable en concierge du pensionnat, faisant attendre la foule en délire lors du concert final, en reprenant "Minnie the Moucher". Il fut dit-on très surpris qu'on lui demande de faire une version "classique" de son standard, lui qui avait pris l'habitude de la remettre en permanence au gout du jour, version soul, version disco...Cab Calloway, qui fut une star (Hello Dolly, le Cotton Club (le vrai club, pas le film de Copolla, quoiqu’il y fasse me semble-t-il aussi une apparition, Porgy And Bess mais aussi "You rascal You", que Gainsbourg repris avec Schmoll (vielle Canaille)) connut à 72 ans un regain de gloire... Revoyez ce film, et traquez les stars qui apparaissent ici ou là: ce film est un catalogue vivant du blues, de la soul, de la Motown et de la Stax.... 

Merci à Dan Aykroyd et James Belushi, pour ce film sur le blues et la soul, ce film blues et soul, ces légendes du blues et de la soul. En 1982, Belushi sombre de ses démons (drogue), aidé par sa petite amie. Le second volet des Blues Brothers (2000), sera du coup sans âme, assez pathétique et raté. Mais il fourmille lui aussi de guest stars énormes et oubliés (Gary US Bond!!!! aussi sur les k7 de mes 20ans "I say hey hey hey hey hey", mais aussi Bo Diddley, l'un des pères oubliés du Rock et de son rythme (Diddley Beat, voir les Stones des débuts (Come On, Not Fade Away...)). Dans le premier opus, une reprise de Solomon Burke "Every body needs someone to love". Ensuite de quoi, revoyez ces films!


samedi 23 mars 2013

The Animals, une madeleine de Proust? When I was Young...The House of the Rising Sun

THE ANIMALS


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A tout seigneur, tout honneur, juste après la fantasmatique blonde de nos adolescences, c'est aux "Animals" d'Eric Burdon que reviennent en réalité l'honneur des premières pages de ce blog.



De mes premiers souvenirs rockenrolesques, tant je suis sûr que c'est ce son caractéristique, fait de cette voix de bluesman black extraordinaire, ces arrangements d'Alan Price à l'orgue Vox Continental mémorables, auquel je dois le quasi culte que je voue à la musique des 60's, au "British Invasion", au "Mersey Beat"...

Véritable usine à tubes soul, reprises le plus souvent de standards oubliés....: Je crois qu'en 1964, les Animals ont dû sortir à peu près un hit par mois! Comme les Kinks, les Animals sont les autres "perdants" de cette vague appelée la "British Invasion". Avec les groupes US bien sûr, qui furent littéralement écrasés par tous ces groupes anglais venus ré-apprendre aux jeunes américains les racines de leur culture populaire: En reprenant les titres de Bo Diddley, . John Lee Hooker entre autres, que tous étaient en train d'oublier une première fois... La seconde "résurrection" des pères fondateurs du Rythm'n blues sera le fait des "Blues Brothers", 20 ans plus tard...

Ecrasés par les gentils Beatles et les vilains Rolling Stones, au management marketing extrêmement bien fait, (inventé d'ailleurs, car tout était à créer) , les Animals ne passeront pas à la postérité, malgré une dizaine de titres classés à l'époque dans les 'top 20' aussi bien aux US qu'en Grande Bretagne.

Je crois que ma fascination pour les Animals remonte très, très loin, sans que je puisse me remémorer un souvenir précis. Je me souviens en revanche qu'au début des années 80, alors qu'un des 2 groupes était déjà séparé depuis longtemps, et l'un de ses leaders était toujours mort, (Les Beatles ne se reformeront pas tant que J Lennon sera mort, disait Georges "While my Guitar"Harrison), à la question "Beatles ou Stones" je répondais Animals, et quasi personne ne voyait ce que je voulais dire.

Je me souviens très précisément d'avoir vu à la télévision (couleur, chez mes grands-parents, en 1977,j'avais 14 ans) le "clip" de "The House of the Rising Sun" et d'avoir ressenti un frisson "à la madeleine de Proust", me disant: P..! ça me rappelle quand j'étais petit. Je n'ai jamais pu me rappeler ce à quoi se souvenir antérieur se raccrochait...

... Un autre jour, on racontera House of the rising sun.... on reparlera d'Eric Burdon.... The Animals feront l'objet d'autres articles...