Eric Burdon, "voix" inoubliable et incontournable de la "British Invasion", loin du star system des Beatles et des ego-trips stoniens, préférant sans doute explorer, infatigable, les voix du blues.
Eric Burdon, lead singer for The Animals, is a true, and recognized for this, bluesman. In a time when blues is, once again, quite forgottent except for a happy few, I feel important to enlight some facts and main characters of what was called British Blues Boom in the early 60’s. Many (especially in these days ( 2016) when another blues fan group (not to mention the Rolling Stones, who seemed to suffer blues amnesia fore a mere 45 years from 1971), issue a true blues album.
Well, Eric Burdon never stopped, never forgot about blues. I read somewhere not so long ago that the story behind the mega milestone ‘House of the rising sun’ is that the guys wanted to give something ever so different from the Great Chuck Berry one day, one night, in a show they were to produce themself in the first part of Mr Berry show was it in Newcasttle?
Anyway, the point here is to propose you to read more about Eric Burdon here:
http://blues.gr/profiles/blogs/a-conversation-with-pioneer-of-rock-culture-eric-burdon-the
The Blues Brothers.... Le meilleur film Rock'n Roll? l'esprit de la Soul et du Blues, The Blues Brothers. Ma soeur m'avait dit d'aller voir ce film. J'étais en première - en terminale? Bref, à l'époque les conseils de ma soeur.... Je boudais le film. Comme beaucoup de monde, je m'imaginais un film bouffon, une énième comédie débile vaguement fondée sur un prétexte musical, un Grease, un American Graffiti. Je boudais le film à l'heure des Quadrophenia, Tommy et autres The Wall,. (Promis, finie l'anaphore). Arrivant à Londres, pour deux années mémorables, un copain me poussa à aller voir ce film quand il entendit...ce qu'il y avait sur mes K7... Mais il fallut qu’un soir, alors que nous étions chez des copains de promo, à une soirée, un petit groupe de jeunes Mods anglais tapent l’incruste – Ding dong, We’re just here for a couple of minutes, virent le 33T qui tournait, le remplacent par celui qu’ils trimbalent avec eux (The Blues Brother’s Soundtrack) sans la pochette, piste 4 (ne cherchez pas…) Shake Your Tail Feather du Genius (Ray Charles).
J e crois que je suis allé voir le film en late night le week end suivant. Ce film culte donc, n'en déplaise au Blaise mal à l'aise sur lequel pèse la honte d'avoir boudé le film à ses 18 ans, ce film (de J Landis, qui signera ensuite entre autre le clip de Thriller) est en réalité un hommage ENORME de deux gagmen américains au Blues, et la dernière occasion de voir une prestation (et de la conserver grâce à ce film) de quelques géants du blues: Au départ, il y a le SNL, Saturday night Live, émission de divertissement dont les débuts remontent au milieu des années 70. Canal + s'en inspira forcément pour Nulle Part Ailleurs, tant le duo De Caune - Garcia semble copié sur le duo Dan Aykroyd-James Belushi. Ce duo donc (l'américain) compose chaque soir des sketches, saynètes, déguisés, chansons... Ils créent deux personnages "récurrents", qui prennent vie au long des émissions, les frères Jake et Elwood Blues: Les Frères Blues! Déjà, parmi les musiciens qui accompagnent leurs prestations, des anciens de la maison de disque Stax (Memphis), oui, des anciens de Booker T and the MG's !! Donald "Duck" Dunn, bien sûr, et aussi Steve Cropper. Au fil des soirées où apparaissent les frères Blues, et grâce à la ferveur des deux "frères" pour conserver la mémoire du blues originel, germe le projet de monter un groupe, sortir un disque et tourner... Entre 1978 et 1982, ce sera le succès. Le film, donc, ponctuera cette aventure en 1980, et sera l'occasion de voir en situation (car ils jouent un personnage du film, qui soudain se met à chanter!), une ribambelle de stars de la soul et du blues, la plupart oubliées: cherchez, vous trouverez. Par exemple, Cab Calloway (chef d'orchestre du mythique Cotton Club), inoubliable en concierge du pensionnat, faisant attendre la foule en délire lors du concert final, en reprenant "Minnie the Moucher". Il fut dit-on très surpris qu'on lui demande de faire une version "classique" de son standard, lui qui avait pris l'habitude de la remettre en permanence au gout du jour, version soul, version disco...Cab Calloway, qui fut une star (Hello Dolly, le Cotton Club (le vrai club, pas le film de Copolla, quoiqu’il y fasse me semble-t-il aussi une apparition, Porgy And Bess mais aussi "You rascal You", que Gainsbourg repris avec Schmoll (vielle Canaille)) connut à 72 ans un regain de gloire...
Revoyez ce film, et traquez les stars qui apparaissent ici ou là: ce film est un catalogue vivant du blues, de la soul, de la Motown et de la Stax.... Merci à Dan Aykroyd et James Belushi, pour ce film sur le blues et la soul, ce film blues et soul, ces légendes du blues et de la soul.
En 1982, Belushi sombre de ses démons (drogue), aidé par sa petite amie.
Le second volet des Blues Brothers (2000), sera du coup sans âme, assez pathétique et raté. Mais il fourmille lui aussi de guest stars énormes et oubliés (Gary US Bond!!!! aussi sur les k7 de mes 20ans "I say hey hey hey hey hey", mais aussi Bo Diddley, l'un des pères oubliés du Rock et de son rythme (Diddley Beat, voir les Stones des débuts (Come On, Not Fade Away...)).
Dans le premier opus, une reprise de Solomon Burke "Every body needs someone to love".
Ensuite de quoi, revoyez ces films!
What shall I say about The Blues Brothers that has’nt been said yet? I’d rather, and anyway this is the purpose of this blog, turn around the true, officials facts you’ll read everywhere and recall souvenirs and feelings I (and may be some others) had, at the time this movie came out.
I actually missed the movie at the time of its rehersal. I then arrived in London as a student, and used to share a house in the surburbs. This is not so important as far as the movie is concerned, but there goes the story. One of the guys I was sharing the rent with (Hi Fred, how is it going these days?) said we should go and watch the movie.
This was agreed and planned for next weekend, but first we intended a party on this friday evening. Wait, here is the point!
At a point in the evening, a group of young Mods go ring the bell “Hi there, we just want to come in and share a moment. They come in and take a LP from a bag of theirs. Put the record on the stereo.
Whaou, here we are. The “revelation”. Them blokes face in sort of a circle and dance on “Shake Your Tail feather” the right way, shaking hands, and so on.
I think we went to see the movie down central London the very next evening.
Is It of any mean to tell once again here the story? The Blues Brothers is in the first place a comic duet created by Dan Aykroyd and James Belushi for SNL, to honour the blues glories that were being forgotten at that time. First a joke, the success made them decide to go further and try and gather a band. In which they eventually call former Memphis Group stars (Memphis Group, or MG’s, the studio band used by Mmephis Stax Studio while recording the big big stars (Otis Redding, for instance!!).
After a while comes the idea of a movie, where all the bigger blues and soul personnalities would held a part, come and sing a hit. That’s hos we have a testimony of Ray Charles, Cab Calloway, Aretha Franklin, Bo Diddley, Gary US Bond, James Brown and others…
A tout seigneur, tout honneur, juste après la fantasmatique blonde de nos adolescences, c'est aux "Animals" d'Eric Burdon que reviennent en réalité l'honneur des premières pages de ce blog.
De mes premiers souvenirs rockenrolesques, tant je suis sûr que c'est ce son caractéristique, fait de cette voix de bluesman black extraordinaire, ces arrangements d'Alan Price à l'orgue Vox Continental mémorables, auquel je dois le quasi culte que je voue à la musique des 60's, au "British Invasion", au "Mersey Beat"...
Véritable usine à tubes soul, reprises le plus souvent de standards oubliés....: Je crois qu'en 1964, les Animals ont dû sortir à peu près un hit par mois! Comme les Kinks, les Animals sont les autres "perdants" de cette vague appelée la "British Invasion". Avec les groupes US bien sûr, qui furent littéralement écrasés par tous ces groupes anglais venus ré-apprendre aux jeunes américains les racines de leur culture populaire: En reprenant les titres de Bo Diddley, . John Lee Hooker entre autres, que tous étaient en train d'oublier une première fois... La seconde "résurrection" des pères fondateurs du Rythm'n blues sera le fait des "Blues Brothers", 20 ans plus tard...
Ecrasés par les gentils Beatles et les vilains Rolling Stones, au management marketing extrêmement bien fait, (inventé d'ailleurs, car tout était à créer) , les Animals ne passeront pas à la postérité, malgré une dizaine de titres classés à l'époque dans les 'top 20' aussi bien aux US qu'en Grande Bretagne.
Je crois que ma fascination pour les Animals remonte très, très loin, sans que je puisse me remémorer un souvenir précis. Je me souviens en revanche qu'au début des années 80, alors qu'un des 2 groupes était déjà séparé depuis longtemps, et l'un de ses leaders était toujours mort, (Les Beatles ne se reformeront pas tant que J Lennon sera mort, disait Georges "While my Guitar"Harrison), à la question "Beatles ou Stones" je répondais Animals, et quasi personne ne voyait ce que je voulais dire.
Je me souviens très précisément d'avoir vu à la télévision (couleur, chez mes grands-parents, en 1977,j'avais 14 ans) le "clip" de "The House of the Rising Sun" et d'avoir ressenti un frisson "à la madeleine de Proust", me disant: P..! ça me rappelle quand j'étais petit. Je n'ai jamais pu me rappeler ce à quoi se souvenir antérieur se raccrochait...
... Un autre jour, on racontera House of the rising sun.... on reparlera d'Eric Burdon.... The Animals feront l'objet d'autres articles...
To start with (this text is the first real text of the blog, if we forget the “introductions and let me get in the mood” ones before. I found it perfectly obvious that a blog describing my own feeling, my journey into rock’n roll culture, the way I was introduced to it and my first “good vibrations”, had to start with The Animals, with The House of the Rising Sun.
Well, Debbie Harry came first on last weeks post, but, Eric Burdon had to sit here in this place.
In fact, I am convinced that my first steps in Rock’n Roll culture are due to hearing Eric Burdon’s typical bluesman warm and crying voice, as well as Alan Price Vox Continental harmonies. From there comes my forever devoutness to British invasion sound, 60’s sound, “Mersey Beat”…
… And for sure the necessity I felt, when 18, to go and spend some time in the UK.
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The animals, around 1964, are a really amazing hit-making machine: In the period, the Animals record not far from 1 hit per month, The House of the rising sun, When I was young, Ginhouse Blues.. Long is the list. Their inspiration is in Bo Diddley Rithm, John Lee Hooker feeling, and others… Quite like the Kinks, The Animals were not then lucky enought to meet a Brian Epstein, a Andrew Loog Oldham… And thus did dot gain the right to access posterity in the public hears…
I remember “when I was young”, some still used to ask :” are you “Stones” or are you “Beatles”. I used to answer I go for the Who, because the Who were still quiet famous in these times. My true feeling was “I’d go for The Animals”