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samedi 4 février 2017

The Valentines, Bon Scott

The Valentines with Bon Scott !


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A la Saint Valentin 2016, j'avais cru malin de proposer ici une liste de titres rock qui "parlaient d'amour". Malicieusement, je scindais mon propos en deux catégories. Non pas ceux qui  ont un fusil et ceux qui creusent, comme disait Clint Eastwood quand il parlait Western Spaghetti, mais les slow doucereux, d'une part, et le cri primal, d'autre part. 
Un fidèle lecteur parmi les fidèles me fit alors remarquer: N'y a t-il pas un groupe qui s'appelait les Valentines? 
Bravo Francky, la force du Panda soit avec Toi! En 2015 j'avais pensé écrire sur ce groupe à l'occasion de la même "fête des amoureux", et avais repoussé le propos: Je pensais le groupe tellement peu connu que je risquais de passer pour passéiste et ringard. (une fois encore?). 
  
Et pourtant! Ce groupe, probablement aujourd'hui resté aux oreilles des seuls Francky et moi, a quelques raisons de nous intéresser… 

En effet, et aussi surprenant que ça puisse paraître  à l’écoute de The Valentines, de ce style plutôt “pop”, pas excessivement blues/rock comme le sera le groupe que rejoindra le chanteur…. J’ai nommé Bon Scott, futur AC/DC..

Là, on est vraiment dans le genre ballade très 70’s, un peu guimauve. 

De My Old Man's a Groovy Old Man, à Everyday I Have to Cry, en passant par To Know You Is to Love You, ou une interprétation effrayante de la comptine Nick Nack Paddy Whack, et également Build me up Buttercup…., qui si ma mémoire n’est fidèle, était venu jusqu’à nos oreilles à la fin des années 1970..

Le groupe se séparera en 1970, semble-t-il par désaccord “artistique”. Bon Scott attendra ensuite un peu avant de rejoindre les frères Young, après avoir fait un tour dans un autre groupe (Fraternity), franchement inspiré des groupes “psychedeliques” américains…













samedi 15 août 2015

Powerage 1978 Cinquième ( et meilleur ? ) album d'AC/DC

POWERAGE

AC DC  



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Je n'ai pas encore chroniqué l'album d'AC/DC par lequel j'ai fait connaissance avec le groupe...


....En 1980. 

J'ai dû en parler, déjà, rapidement, trop rapidement? 

Il faut détailler tout ça.

A ceux qui ont catalogué ce groupe dans la case "hardrock" je préconise une écoute attentive, sereine, au calme, de cet album explosif.


Powerage.

Ecoutez-le…. Vous voyez bien (j'adore ce "écoutez, vous verrez"; Oximore, quand tu nous tiens!) que c'est du blues pur fruit! Je viens de me remettre Sin City en écrivant ce billet.

A 2 minutes 40, l'orage s'apaise, comme dans une saison de Vivaldi. Reste la basse, un soupçon de batterie et ce cher Bon Scott. Puis ça reprend de plus belle.

Comment ne pas bouger la tête dans une sorte de jerk frénétique!!!

Puis vient Rock'n Roll Damnation, que le groupe prêtera à Trust, de l'énergie à l'état pur. Du cri primal, mais maîtrisé, avec, encore une fois, un "break" vers 2 minutes 05.

La voix de Bon Scott est l'un des instruments du groupe, elle se mêle à la perfection aux guitares des frères Young; La preuve? What's Next to the Moon…. On n'arrêtera pas de regretter Bon Scott. Dis, remets What's Next to the Moon…

Ce disque est un marathon couru comme un sprint.

Down Payment Blues…. En vlà, de la basse, en vlà, et pas des moindres. C’est celle de Cliff Williams, qui vient d'arriver à ce poste. On n'est pas dans la fioriture, mais damned, c'est bon. Je monte (encore) le son.

J'avais oublié Down Payment Blues!!. 2'17, petit break. Ça repart très vite. Très fort. Angus y va de son solo, on ferme les yeux et on le voit en duck walk, preuve que l'inspiration elle vient de là, elle vient du Blues.

Ça dure, ça tient, plus de 6 minutes, comme du... Supertramp. Un peu plus fort, un peu plus chaud. Ecoute, à 5'45… Blues.

On ne s'arrête pas. Gimme a Bullet. Boom-Paf? Ouais, mais pas du léger, pas de la demi portion. C'est millimétré, construit, efficace. Presque lent, le tempo. Un slow! Je blague. Ici, pas de break, on n'a pas le temps. Enfin, vers 2'25…

La vache, j'adore cet album. Je me remercie de l'avoir acheté quand j'avais 17 ans. Quel gout parfait! Bravo mon ptit gars.

Up To My Neck in You. On s'énerve! C'est bon. Crie, crie ta rage, qu'elle sorte. Tout le monde à fond, pas de sourdine, on met la gomme. Va-t-il falloir décider qu'un morceau est ici meilleur qu'un autre? 4'13 de bonheur pur, à fond les manettes…

Riff Raff, une joie en concert, passe peut-être un peu moins bien, en conserve… quoique. La plupart de stitres ont été enregistrés en une prise, comme en live ! Le groupe était encore relativement "jeune", et pourtant déjà tout est là, tout est en place! Une intro survoltée de presque 2 minutes, les guitares se mêlent. On a beaucoup vanté Angus, beaucoup moins, à tort, son frère Malcolm qui fait beaucoup plus que de l'accompagner à la rythmique.

Vous doutez encore? Il faut encore vous convaincre que Bon Scott était un Bluesman, un chanteur de Blues? Kicked in the Teeth. Il fait renaître (une fois de plus) le Blues, le réinvente, le survolte. Angus Young le rejoint à mi morceau avant de se presque effondrer à 2'30 pour mieux repartir dans une montée chromatique dont il ne cessera de peaufiner ensuite la force et la grâce. Oui, la grâce.

L'album, certes, moins produit que ne le sera, plus tard, Highway to Hell, est d'une netteté incroyable, mais conserve un aspect "root", brut, brutal, qui ajoute au charme. Il se termine sur Gone Shootin', et après ça vous ne direz pas que c'est pas du blues.

La version européenne (il y avait une version par continent, selon les choix "éditoraux" des antennes locales des maisons de disques), contient un véritable bijou, Cold Hearted Man. J'en illustre le billet. A écouter à fond, bien au calme, les yeux fermés. Les paroles de Bon Scott ponctuent et soulignent le rythme du couple Cliff William/Phil Rudd/Malcolm Young (ménage à 3), rythmique d'une précision démoniaque.


AC/DC a perdu beaucoup plus qu'un chanteur en 1980. Bon Scott était aussi un parolier hors pair.


Haletant, Exaltant, Powerage est un must, pourtant méconnu et délaissé. Such A shame!


Mon Histoire du Rock se devait de célébrer cet album, que je considère comme le meilleur du groupe. D'ailleurs, voyez la liste des titres que l'on vient de parcourir: rien à jeter, tous les titres sont "bons". Très bons. Énormes.


Non?



Si.



vendredi 26 avril 2013

AC/DC Highway to Hell,

AC DC


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... Ou les débuts commerciaux d'un futur groupe mythique de l'histoire du rock, de

 Mon Histoire du Rock

Vinyl clef de l'histoire d'AC/DC, tournant entre l'époque blues rock et l'époque hard rock ou plutot rock FM

On continue donc le petit tour dans les K7 imaginaires de mes souvenirs musicaux - bien réels - de mes années 80?
A cette époque, ce groupe passait pour des dégénérés épouvantables et peu recommandables.

Aujourd'hui cet album est un classique du rock, et le groupe est un incontournable.

YOU KNOW YOU'RE OLD FASHIONED WHEN WHAT YOU USED TO LOVE AS BEING SHOCKING WHEN YOU WHERE IN YOUR 20 IS GETTING "VINTAGE"...

Pour en revenir à AC/DC, cet album, le plus connu, est celui où le groupe commence à abandonner le blues-rock pour aller vers un rock FM plus "facile", plus commercial. Ce sera le plus vendu….

Comme disait Coluche, également mal vu à l’époque et également devenu fréquentable aujourd’hui : « Il suffirait que les gens arrêtent d’acheter pour que ça ne se vende plus ».

J’en ferai une devise dans mon métier de vendeur, puis de manager commercial.

Cet album sera le dernier avec le chanteur Bon Scott, mauvais garçon, mauvais genre, alcoolique au «dernier degré », qui en fait est celui des alcools qui en délivrent le plus, des degrés : en manque, il allait jusqu’à boire de l’after-shave au réveil.

Sa voix était pour beaucoup dans le style du groupe, et ce n’est pas par hasard que les frères Young (les guitaristes du groupe), avaient repéré ce roaddie et l’avaient embauché à l’époque où AC/DC était un groupe de blues péchu qui jouait surtout dans les boites gay australiennes (d’où, dit-on, le nom du groupe).

L’album suivant « Back in Black », était déjà bien avancé avec Bon Scott, il fut donc terminé, réenregistré pour partie, avec un nouveau chanteur, délibérément opposé en terme de voix. C’est une autre histoire.

Les titres phares de l’album sont Highway to Hell, et Touch too Much. Le second respire encore le blues, tout comme d’autres titres (Night Prowler…) et d’autres semblent appartenir à la page que le groupe est en train de tourner (Love Hungry Man, If You Want Blood, Beating Around the Bush). Enfin, « Shot Down in Flammes » et « Walk all Over You » annoncent la suite.

Cet album sera celui de la consécration pour AD/DC, les mauvaises langues attribuent ce success à la pub involontaire et morbide que la mort de Bon Scott fera au groupe.

En réalité, je me souviens que l’album était déjà un succès avant qu’on apprenne, un midi à la cantine, la mort du chanteur dans une bien médiocre déchéance, rejoignant tant de rock star dans une mort en pleine gloire, et Hendrix à ex-aequo dans le palmarès des situations glauques ( puisqu’à très peu de choses près ils sont morts dans les mêmes circonstances.).

Le 33Tours suivant eu un temps mes faveurs, puis je cesserai de « suivre » ce groupe. Je resterai « bloqué » sur la période Bon Scott, avec une préférence pour « avant » Highway to hell, et sans doute pour Powerage, dont on reparlera.

De cet album, le titre éponyme sera celui qui restera dans « l’histoire », mais pas dans la mienne. Touch Too Much (n'est ce pas, les Old Stones?) a ma préférence, et Night Prowler, qui est un blues pur fruit, le suit de très près, irait presque lui ravir la première place.

Touch Too Much, commence calmement, doucement presque. Puis tout s’accélère, s’énerve, il y a un lien entre la montée en puissance et les paroles, jusqu’au solo d’Angus Young, finalement assez simple mais faites le en vous roulant par terre….. puis cet échange entre Bon Scott et le reste du groupe qui reprend le refrain, d’abord piano pour une seconde montée en puissance jusqu’au final.

On ne s’en lasse pas.



Enfin, moi, pas.