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mardi 18 septembre 2018

Le CBGB 315 Bowery Street, New York

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New York, CBGB... OMFUG




Un séjour à New York, et quelques passages “obligatoires” près de ce qui reste des “monuments” du rock. 
Le temps manquera pour aller à l’Apollo Théâtre, et de toute façon James Brown est parti depuis longtemps, qu'irions-nous y chercher? je décide que nous n’irons pas… Nous verrons plus tard, dans de futurs articles, que notre semaine New Yorkaise a été suffisamment dense en lieux et événements rock et musicaux!!

l'Un des longs détours dans nos flâneries, que j’imposerai à ceux qui m’accompagnent (thanks, Kids... mais ils savent l’attachement de leur father aux lieux du Rock), nous conduira sur Bowery Street.

Au 315, une froide boutique de fringue cache les “restes” du CBGB. C’est devenu clean, rangé, branché: c’était aurait-il plutôt brut et franchement underground. 
C’est aujourd’hui à l’enseigne de John Varvatos: Soyons juste, l’endroit est aussi resté baigné de rock’n roll: un espace vinyls, à écouter, ou à acheter, cotoie les fringues… et une scène est là, au milieu de la boutique, pour des performances live: Elle a eu l’honneur d’accueillir Le Grand Eric Burdon, ainsi que Paul Weller, par exemple!! Un hommage honorable aux dignes précurseurs dans le lieu..

Ce lieu, fut conçu à l’origine pour recevoir les groupes de Country music: CGBG signifie Country, BlueGrass, Blues, mais le nom complet est CBGB OMFUG ( Other Music For Uplifting Gormandizers ) devient l’un des creusets de naissance du Punk New Yorkais, quand Television (Mai siiiiii! Paul Verlaine!!!) s’y produit, d’abord à deux reprise avant de s’y “installer”.
Les Ramones se joignent à eux, et la renommée du lieu part de là. Patti Smith deviendra l’égérie du lieux (et, d’après le documentaire “Atomic Blondie” de Pascal Fornery, une assez virulente gardienne de sa position, vis à vis de Debbie Harry…).

C’est d’ailleurs Patti Smith qui eût l’honneur de donner le concert final du lieu, en 2006.
L'endroit est resté semble-t-il relativement intact, l’atmosphère en moins bien sûr. Il faut sans doute saluer les actuels propriétaires des lieux pour avoir voulu conserver le bar, protégé les murs sur lesquels sont restés les graffitis et affiches. 
C’est évidemment un peu déconcertant de rentrer dans cette boutique, où se vendent des fringues à des prix …uhhh… astronomiques, là où s’est joué un pan de culture punk…

Mais il faut reconnaître l’extrême bienveillance des tenants du lieu à laisser entrer, flâner, photographier, les touristes du rock que nous sommes: de toute évidence pas clients… Nous sommes là, ébahis et respectueux, tentant d’entendre un riff de Johnny Ramone, la voix de Debbie Harry - qu’une fresque murale honore dans une rue proche - ou celle de David Byrne… mais elles appartiennent au passé du lieux et ne résonneraient qu’au moyen d’un enregistrement…


Emus, nous quittons les lieux, salués par un portier souriant, destination un autre lieu du rock New Yorkais…


vendredi 21 août 2015

Summertime Blues, Eddie Cochran, The Who...

Summertime Blues, Eddie Cochran, The Who...


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Qu'est-ce qui dans ma mémoire fait de ce titre un jalon de Mon Histoire du Rock


Oh, bien sûr, il y a la version presque pré-punk des Who, de Leeds à Woodstock.

Ah oui, Woodstock..... je vous laisse juge..


 
Énorme, non?

Je dis souvent qu'à la question "Beatles ou Stones" je répondais "Animals". Je crois qu'en ces années 1977/1978, les Who étaient la réponse que je faisais. Les Animals, tout comme les Kinks, étaient alors tombés dans l'oubli.

At Leeds, la vache! Ce son! Au casque, chez le disquaire de l'avenue de Saint Cloud, en contre bas, dans la contre allée! Bien que le groupe ait joué ce titre depuis ses début, sur scène, At Leeds en est le premier enregistrement. C'est un monument des live du groupe, de Monterey à Woodstock..

On racontera cet album mythique un jour.

Summertime blue, c'est la découverte d'une soirée anniversaire d'un copain qui me prêtera longtemps le LP, ainsi qu'un 33 tours d'Eugene (Vincent). Je crois d'ailleurs qu'il s'appelait Vincent aussi? Il me prêtera également un Status Quo (If You can't Stand the Heat).. et Babylon by bus de Marley. Eclectique?

Powerchords et palm mute, Pete Townshend "invente" une guitare gros son que grappilleront ensuite le hard et le punk.

Keith Moon, au destin bien triste, lui qui était si marrant, prête sa voix magnifiquement. Batteur divin, sa disparition en septembre 1978 précipitera les Who dans un chaos sans retour.

Summertime Blues quelle version préférer, donc?

Rock’ n Roll, façon Eddie Cochran, l’originale, la version des puristes ? Elle a ce parfum du rock issu de la country, plus polissé, il semble moins sortir des tripes que le rock issu du blues. A cette époque, la basse « guitare » n’a pas encore pris la place de la contrebasse.

Ou, à l’extrême, la version des Who ?

Sur scène.

Rien à voir.

Dès le premier riff, on est dans le sauvage.

La basse sauvage de John Entwistle (les Who ne joueront plus Summertime Blues après 2002, quand il ne sera plus là) écrase tout.

Avez-vous déjà écouté, vu un solo de basse de « The Ox » ? Vous devriez. Allez-y, vous n’en reviendrez pas.

Avec un bassiste pareil, un batteur comme Keith Moon, un guitarise comme Pete Townshend (qui sur ce morceau démontre sa maitrise des powerchords...) et un chanteur comme Daltrey (secondé ici par Keith Moon)…

Les Who combinent maitrise de leur instrument avec un talent scénique, une présence phénoménale!!

Ne manquait au Who qu’un manager… et un peu moins d’agressivité intestine!

Monterey, Woodstock, Wight, Leeds…. Quelle version est la plus folle ?

Car c’est évidement celle des Who qu’on préfère ici, à Mon Histoire du Rock !