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mardi 4 août 2015

The Police , clap de fin: Every Breath you Take

Every Breath you Take

The Police


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C'est pas la première fois que Sting le beau gosse nous fait le coup de l'amoureux transi, du lover déçu.

Après Roxane, ou l'amour improbable d'une prostituée qui, comble du romanesque, emprunte son nom au personnage d'Edmond Rostand, il y a eu Can't stand loosing you.

Je me souviens que les radios britanniques avaient boycotté Can't Stand.. car il faisait, selon Messieurs les Censeurs, l'apologie du suicide.


Boum, quelques temps plus tard Sting récidive. Consciemment ou pas, il prend le thème de "Stand ByMe" (Ben E King), l'affuble d'une rythmique dont Police a le secret (reggae rapide, alternance de couplets lents et calmes et de refrains, ponts, rapides et vifs).



Les accords sont savamment arpégés, la voix est criarde et haut perchée. Le hit est garanti, le morceau est du pur Police. Moins énergique que les morceaux des premiers 33 tours, ça sent un peu la fin, mais ça reste fidèle et efficace.

Synchronicity, l'album, sera un succès. Mais il ne fait pas revenir le groupe vers le style "reggae Blanc" inventé par Police, et véritable « innovation » rythmique au lendemain du Punk volontairement simplificateur. Un abandon coupable de l'energie post Punk, constaté après le second album après lequel… Mon Histoire du Rock oubliera The Police.

Tout le monde prend le titre pour un hymne amoureux, une espèce de "ne me quitte pas" des 80's. Une lecture des paroles fait apparaître qu'il s'agit d'une tirade qui frôle à le toucher le harcèlement. Cela dit, Ne Me Quitte Pas est, dans son genre, un truc assez space, aussi "laisse-moi devenir l'ombre de ton ombre, l'ombre de ton chien…"…

Il se dit que la méprise amusera Sting.

Abstraction faire du thème de ce titre, celui-ci reste un morceau magique et parmi les plus réussis de la fin de règne de Police:

il marque malgré tout la fin du groupe et l'incapacité de Steward Copeland et Sting à "recoller les morceaux": il ne se parlent plus et enregistrent leur piste chacun de leur côté, s'arrangeant pour limiter au maximum les contacts (leur nombre, pas leur violence). On pardonnera donc aisément l'emprunt au thème de Stand By Me et on pourrait y voir une forme d'hommage involontaire à ce titre (souvent objet de mépris et de rigolades).

Allez-vous balader sur Youtube pour découvrir des mix étonnants où Sting chante Every Breath sur Stand by Me, et Ben E King Stand By Me sur Every breath… bien foutu, à voir.

Après tout, la liste des chansons composées sur une anatole qui a d'ailleurs fini par prendre pour nom chez nos amis anglo-saxons: "50s progression"(progression d'accords de degrés I-vi-IV-V pour les fans de technique).

Si l'on mesure la réussite d'un titre au nombre de reprises, Every Breath you take est une réussite. Reggae, metal, Hip Hop, piano bar… Même Melanie, venue des années 60, et dont on a parlé ici, s'en ira de sa version: "folk song", forcément.

Allez, j'ai boudé ce titre à l'époque; en prenant de l'âge, je reconnais son efficacité, et le plaisir qu'on prend à l'écouter... et à le jouer, aussi.



mardi 31 décembre 2013

Andy Summers, The Police.

The Police, 


mêlant Reggae, jazz et punk (à leur corps défendant), 

ils apprendront le Po Go à toute une génération !




Sur mes K7.... Aujourd'hui en forme de happy birthday à Andy Summers, né en 1942, guitariste de The Police (et pas le frère de Donna Summer, hein! (née à la même date!!!! mais en 48). 

Après avoir joué avec les plus grands (Clapton ("God!!!") Beck, Brian Jones, etc..) il fait partie de la seconde mouture des Animals, relancés par Eric Burdon, version US, qui ne durera pas. Puis il est de la tournée 'Tubular Bells', avec Mike Oldfield.

Il rencontre Sting (The Ace dans Quadrophenia...)et Copellan et prend à l'arrache la place de leur guitariste (un corse! H Padovani, dont Summers ne dira pas que du bien). Hop, c'est parti pour le Police qu'on découvrira tous, passé avec un opportunisme certain du punk au new wave... Bizarrement, dans ma mémoire, "Message in a Bottle" semble être avant Roxanne, ou quasi en même temps… Ce qui est, chronologiquement, faux. La mémoire, parfois...

Roxanne, donc. A chaque fois, on pense à Eddie Murphy dans 24h!

Moi, je me souviens surtout des Po-Go s délirants qu'on faisait dans les soirées... du nouvel an ....79?

Cette soirée de nouvel an qu'on avait fait avec ma soeur dans la cave du "bunker" où on habitait, avec descente de flics brisant bien l'ambiance! Mes copines n’étaient pas venues en nombre, les copines de ma sœur étaient… des copines de ma sœur, pour jolies que certaines aient pu être, on dansait donc force Po-Go et ska, avec mes potes qui eux, étaient venus en nombre, on verrait plus tard, et ailleurs, pour les filles.

Je me souviens aussi de soirées dans le cadre d’une semaine passée dans une espèce de colo-boite de révision que mes parents avaient trouvé pour tenter de me donner le gout à ce qu’on apprend en fin de collège. J’ai appris, j’ai appris. Mais pas dans les bouquins. Je me souviens que c’est là que j’ai entendu Police la première fois. ROOOOOOOOOOOOOOOxane....Faut croire que ça marque, la première fois.

La dernière fois, enfin, l’autre souvenir que j’ai qui soit attaché à un titre de Police est la fin d’un séjour en ce qui s’appelait l’URSS, retour en car vers l’aéroport de Moscou, on écoutait « Every Breath You Take », avec une jeune fille rencontrée là-bas et que je croise encore tous les matins dans la maison. C’était déjà plus variétoche, (le titre de Police) mais il y avait encore ce truc bien spécifique de Police, qui permettait à Sting un saut ponctuant chaque début de refrain : une cassure du rythme du morceau bien marquée.

Roxane... Ce titre est devenue quasi-immédiatement un classique. On l'écoute moins "de nos jours", je trouve. Et d'un coup, là, en le ré-écoutant, je trouve que c'est dommage!

Comme les Clash, Police avait en quelque sorte fait une synthèse entre plusieurs styles, mêlant plutôt bien l'énergie Punk au ryhtme Ska/Reggae, avec également une attirance pour le Jazz et la New Wave.

A partir du 3ème album, Police, c'est devenu calme et chiant, Sting est devenu un baba cool mondialiste et on s'endort pendant les chansons, ça craint.

Si vous avez deux secondes, regardez la set list du LP Outlandos d'amour: franchement, pour un premier disque, tout est bon... J'aurais dû illustrer ce post avec So Lonely... Non, avec Can't stand loosing you!!!! non.... avec.......

"I can't see the point in another day, when nobody listens to a word I say..."

Bon réveillon!