samedi 6 octobre 2018

Paul McCartney EGYPT STATION

Egypt Station, Paul McCartney


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Un nouvel album de Paul!





Un nouvel Album de Paul McCartney EST un évènement. Lorsque j’écris ce texte, on vient d’apprendre la sortie d’un nouvel album de Jerry Lee Lewis. Toujours vaillants, les Oldies… ...but...  goldies? 

On va voir… ou entendre!

Restons aujourd’hui sur Egypt Station, on parlera de Jerry Lee une autre fois!

Cet article est donc un break dans la série de textes du blog consacrés à New York… J’évoquerai plus tard Central Park et Strawberry Fields Memorial, plus tard le triste Dakota building, plus tard la mémoire du Chelsea Hotel, plus tard Time Square et le Hard Rock Cafe…

Mais nous ne quittons pas New York tout à fait! Egypt Station, sorti quelques jours avant mon escapade à New York, sera pour Sir Paul l’occasion d’un concert privé - j’y serai pas, faut pas rêver, il faudra attendre les concerts parisiens… - A la gare mythique “Grand Central”, décors de tant de films!! 
Il y aura sans doute un article aussi sur cet endroit…

Revenons à Egypt Station. Je dois admettre que la première écoute n’a pas soulevé chez moi un enthousiasme extrême… D’un commun accord avec l’Ami Bertrand, que je tiens pour spécialiste passionné de la cause Beatlesienne (inventer des mots? Easy, man!), on doit réécouter pour “faire sûr”…
Dont acte, après avoir laissé “décanter” quelques jours, sur Spotify remettons notre ouvrage…

Sir Paul explique que c’est un concept album, comme au bon vieux temps. “Ça me rappelle les “album” albums qu’on faisait dans le temps” qu’il dit. OK.

En effet, ça commence par une plage de bruitage de scène de gare. Grand Central? Hasard? Chicago? Plagiat (je déconne, et pense ici par clin d’oeil à une compo de l’Ami nommé ci-dessus).
Paul McCartney a la réputation de grande maîtrise du genre “ballade”, et cette réputation est méritée. Il l’entretient avec force dès le premier titre. On va pas ici faire dans le commentaire et l’analyse “à la Rock’n Folk”, de chaque titre, c’est pas le genre de la maison, et je n’ai ni le talent, ni l’expérience pour ce faire. Mais tout de même. La chanson est tout à la fois mélancolique et pétillante, c’est la grâce et le talent du bonhomme!

Les titres s’enchaînent ensuite (concept album?). On a tout à la fois l’impression d’un style familier, et d’une agréable surprise, d’une fraîcheur inventive: Incroyable, à 76 ans, l’ancien Beatle continue de nous surprendre d’inventivité, de pêche et de capacité à se renouveler.

J’étais parti avec une telle attente, que ma première écoute avait été suivie d’un sentiment mitigé. Dès la seconde écoute, j’en viens à compter les rares morceaux que je pourrais affubler du qualificatif “décevant”, avec tout le respect dû à l’icône!


Eh bien, à part Who Cares et Confidante, que j'apprécie moins, je dois dire que je suis conquis par cet album, et vous le recommande!

Le dernier titre donnera des frissons aux fans des Beatles période 66/67…