samedi 22 novembre 2014

Pink Floyd – Endless River

PINK FLOYD, Endless River


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Fin d'une époque,

voici donc le proclamé dernier album de Pink Floyd.

 

Epoque des fins, la décennie à venir risque bien d'être jalonnée de ce style d'infos, émaillée de disparition de géants du rock, de ces groupes et monstres sacrés qui ont bercé notre jeunesse…

On va essayer de pas sombrer systématiquement dans pleurs et regrets, et sauter plutôt sur les bonnes que sur les tristes nouvelles.

Eh bien, pour moi qui ne suis pas, mais alors vraiment pas, « client » du style Pink Floyd (mon dieu que je me suis emmerdé en revoyant l'autre jour sur Arte « Live in Pompeï »!!!), cet Endless River est une vraiment bonne surprise.

Souvent, j'ai tendance à trouver les albums actuels de nos chères stars d'antan assez nuls (le(s) dernier(s) Stones, le(s) dernier(s) AC/DC…. Le dernier U2….) .

Rare sont ceux qui arrivent à échapper à la règle :le(s) derniers(s) Madness, le dernier Depeche Mode

Eh bien le dernier Pink Floyd est de ceux-là, de nature à me faire (enfin??) apprécier ce groupe, qui, en dehors de Dark Side Of The Moon m'a toujours ennuyé, y compris avec The Wall qui est aujourd'hui injustement adulé !

La main mise assez autocratique de Roger Waters sur le groupe et ses compositions, après Dark Sinde of The Moon, concorde étrangement avec mon désintéret pour son œuvre… Pour être juste, Waters m'avait cela dit bien séduit avec son album solo « pros and cons of hitch hicking »...

Mais revenons à cet Endless River, paraît-il composé de « chutes » de compos de Richard Wright et de David Gilmour.

C'est du planant, du pur et dur. Mais pour des « chutes », c'est tout de même vachement abouti, net, agréable.

Alors oui, ça manque parfois un peu de « structure » genre une intro,un milieu et une fin… Mais ça « sent » bien la mode psychédélique des 60s pour ça, non ? On se prend parfois dans certains arrangements (« allons-y » à retrouver du Alan Parson (comment ne pas l'évoquer quand on parle de Pink Floyd (on en reparlera le jour où j'évoquerai Dark Side!) et même ( (« Autumn ») à retrouver Mike Oldfield (« Ambient Guitars », Tubullar Bells, sur la fin). En plein psychédélisme et prog rock donc… Je cite ces évocations non pas pour minimiser le plaisir d'écoute de cet album, bien au contraire : c'est monter à quel point il me semble réussi, et plaisant, très, très, plaisant.

Ce jeune groupe, qui arrive donc, maintenant, à sortir, 41 ans après Dark Side, une seconde réussite, ne devrait peut-être pas s'arrêter en si bon chemin ?