lundi 24 septembre 2018

Cafe Wha? New York

Cafe Wha?  New York


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Une virée à New York sans immersion musicale? C’est mal me connaître!!! 

C’est surtout compter sans le fait que cette virée était placée sous l’éminent guidage de l’ainé de mes fils et ma belle-fille, bien décidés à rendre cette semaine inoubliable. 

Mission achieved beyond all hopes, kids! 

Les pages du blogs ces temps-ci vont donc relater nos ballades en New York’n roll! 

Avec en apothéose, et on va en parler maintenant, cette soirée mémorable au Café Wha? , concoctée par nos New Yorkais d’adoption: des bises, les Enfants, c’était topissime!! 

“Mais qu’est-ce donc que ce Café Wha?, pour te mettre dans un état pareil? “ 

Bref retour dans le passé, dans les années 60… Le Cafe Wha? ouvre au début des 60s, et devient le repère New Yorkais de Bob Dylan, et de tant d’autres. 
Jack Kerouac, Alan Ginsberg aussi, étaient habitués du lieu. 
A cette époque là, le truc était que qui voulait venait et jouait sur la scène, ou lisait ses textes. 

C’est là que Jimi Hendrix lança sa carrière en rencontrant celui qui va devenir son impressario: Chas Chandler, ex basssite des Animals, entend jouer celui qui se fait encore appeler Jimmy James, le convainc de le suivre à Londres, parce que c’est là que ça se passe…. On connait la suite. 
Mais ici, la liste de ceux qui ont joué est incroyable! C’est donc bien un temple du rock, ce Cafe Wha?, on est bien dans un lieu mythique du rock américain. 
“On est donc”, car nous avons eu le plaisir immense d’y passer une soirée! Aujourd’hui l’endroit a gardé tout son charme, un brin désuet. Oh, bien sûr, ce ne sont plus les sons de Jimi Hendrix qui font vibrer les foules. Non, Dylan ne viendra pas ce soir… 

Un groupe “maison” se produit chaque soir. Ambiance à la fois décontractée (la bassiste arrive à la bourre, le groupe commence sans elle. Elle arrive, accorde, branche pendant que le groupe joue et le “rejoint” en cours de morceau, “mine de rien”), et rigoureuse. Les morceaux s’enchaînent. La set list est éclectique, fondée sur des standards de chaque époque, pour le contentement de tous. Un meddley audacieux même “Cocaine” avec Day Tripper. On navigue entre rock, pop, blues, reggae, grunge, funk, latino, hip hop… Bref, chacun peut y trouver son plaisir, et le groupe maîtrise parfaitement. 
L’ambiance est assurée, les musiciens sont dans un contrôle absolu, mêlé à une apparente décontraction qui renforce la proximité avec le public. On n’est pas dans un contexte “je fais mon taf en faisant la tronche”. Le truc du lieu est clairement à l’inverse dans un objectif d’entertainment. Les gens viennent boire un verre, danser, passer un bon moment. 
On n‘est pas dans la logique “concert”, avec audience religieusement à l’écoute du groupe. Il faut donc saluer d’autant plus ces musiciens, capables de mettre une ambiance et de la maitriser, en restant humblement “derrière” les morceaux joués. 
La soirée s’écoule et on ne voit pas le temps passer. La salle est disposée en longueur, et nos avons la chance (car nos chers guides (once again, thanks, Kids) ont pris la précaution de nous faire arriver en avance), 
D’être assis à une table right in front of the band!!! Certains auront moins de chance. Mais veulent-ils comme moi apprécier ‘de visu’ le jeu des musiciens? 

Bref, une soirée mémorable. 

Je recommande à tous ceux qui ont la chance d’un séjour à New York, de prévoir une soirée au Cafe Wha?