lundi 23 juillet 2018

Some Girls, chant du cygne des Rolling Stones en 1978 ?

Some Girls, 1978


The Rollings Stones

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Le titre de l’album sonne comme un avertissement. La pochette, une promesse. L’album a 40 ans cette année, et le ré-écouter aujourd’hui me ferai presque regretter mon définitif et cassant avis précédemment émis. J’ai souvent dit qu’àprès 1971 et Exile on Main Street, la discographie des Rolling Stones ne valait pas grand chose.

Avec 40 ans de recul, il me semble que Some Girls s’est plutôt bonifié. Enregistré à Paris, lors de longues sessions , qui verront naître également les morceaux des deux album suivants.il est le premier où les figure Ron Wood, au moment ou Keith Richards s’empètre dans l’héroine, les procès… mais l’alchimie avec le jeu de Ron Wood est totale. L’ambiance n’est semble t il pas au top, Jagger et Richards se croisent et s’évitent… Mick Jagger dira qu’il a écrit la plupart des titres: on lui laisse Miss You, qui de mon point de vue fait honte à l’album mais… annonce hélàs le suivant…

C’était l’époque des vinyls en couleur, le mien était rouge translucide. Mais c’est vers la pochette que se portait toute l’attention,dans la première version, avec Lisa Minelli, Farah Fawcett et Marylin… Cette mode du vinyl en couleur ne durera pas, et n’apportait à vrai dire pas grand chose.

Pour revenir à Miss You, le titre fera une ombre injuste à d’autres titres de l’album, Beast of Burden bien sûr, mais aussi Fareway Eyes, aux accents country hommages à Graham Parson.. Pas à beaucoup d’autres, de Lies à Shatered, en passant par la “reprise” de Just my imagination. Before they make me run, qui évoque les déboires de Keith, sort également du lot, come Some Girl, en étant généreux.

Trois titres pour sauver l’album… bon, Some Girl n’est pas aussi mauvais que je l’ai souvent dit, et pensé. Peut être le dernier, le chant du cygne?